"Avant que l'automne commence dans les choses
Il commence chez nous", à dit Pessoa.
Mais, chez moi, une force abrite et garde l'été
Celui-ci que fait la température
courir dans les veines,
qui se grave à ma peau
como si le vent qu’oblige que les feuilles tombent
devrait souffler que là-bas, dehors
car ici dedans une brise d'aboiements cardiaques
qui riment mouvements péristaltiques
Animent paresseuse et involontairement mon être,
me projettent au-delà des saisons
au-delà de l'attraction froide que tente
à la mélancolie ombre
d'une feuille décoloré
Lsne.06.X.88